Peinture vietnamienne : Tradition, modernité et héritage français
Impressionnante et originale, la peinture Vietnam a joué un rôle important dans la culture nationale. Pour comprendre la peinture vietnamienne, il faut d'abord saisir qu'elle ne suit pas une ligne droite, mais se divise en deux fleuves distincts qui ont longtemps coulé parallèlement : l'art folklorique traditionnel et les Beaux-Arts modernes. Faites avec nous dans cet article une découverte des représentations picturales du Vietnam, des formes traditionnelles à l’art contemporain.
- Une histoire millénaire vs Une révolution moderne
- La fonction de l'Art populaire
- Les Grands maîtres et les Œuvres emblématiques
- Peinture vietnamienne folklorique
- Au-delà de la toile : Les techniques distinctives de la peinture vietnamienne
- Vivre l'Art Vietnamien : 3 expériences incontournables pour les voyageurs
Une histoire millénaire vs Une révolution moderne
L'histoire de la peinture au Vietnam est une histoire de contrastes.
- La tradition ancienne : La peinture folklorique puise ses racines dans la nuit des temps, remontant probablement au 12ème siècle (sous la dynastie des Ly), une ère de prospérité bouddhiste au Nord du Vietnam. C'était un art anonyme, né dans les villages, transmis de génération en génération d'artisans.
- La révolution moderne : À l'opposé, la peinture vietnamienne dite "moderne" est née d'un "Big Bang" culturel précis : la fondation de l'École des Beaux-Arts de l'Indochine à Hanoï au début du 20ème siècle (1925). C'est à ce moment que les techniques occidentales (perspective, anatomie, peinture à l'huile) ont fusionné avec l'âme vietnamienne pour créer un art d'auteur, signé et exposé.

La fonction de l'Art populaire
Contrairement à l'art occidental conçu pour les musées ou les collections privées, la peinture folklorique vietnamienne avait une fonction purement utilitaire et spirituelle. Elle n'était pas faite pour être admirée éternellement, mais pour "vivre" avec les habitants. On distingue deux catégories majeures :
- La peinture de culte (Tranh Thờ) : Utilisée dans les rituels religieux pour vénérer les ancêtres ou les divinités (Taoïsme, Bouddhisme, Culte de la Mère Déesse).
- La peinture du Nouvel An (Tranh Tết) : C'est une particularité culturelle unique. Autrefois, à l'approche du Têt, chaque famille vietnamienne, même la plus pauvre, achetait une estampe pour décorer la maison. Cette peinture portait des vœux de bonheur, de prospérité ou chassait les mauvais esprits.
💡 Le saviez-vous ?
Ces peintures étaient éphémères. On les accrochait pour le Têt, et l'année suivante, on les remplaçait par de nouvelles pour marquer le renouveau. C'est pourquoi elles devaient être produites rapidement, en grande quantité et à bas prix.
Les Grands maîtres et les Œuvres emblématiques
L'histoire de la peinture vietnamienne moderne est liée à l'École des Beaux-Arts de l'Indochine (1925-1945). C'est cette école qui a produit la "Génération d'Or", des artistes capables d'allier la technique occidentale (perspective, anatomie) à l'esprit oriental.
Les "Quatre Grands" de Paris
Formés à l'École des Beaux-Arts de l'Indochine, ces quatre maîtres ont conquis la France et le marché de l'art international par leur fusion unique entre esthétique asiatique et influences occidentales, notamment l'impressionnisme et le post-impressionnisme.
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Lê Phổ (1907-2001)
C'est l'artiste vietnamien le plus coté au monde, avec des ventes atteignant plusieurs millions d'euros aux enchères. Il est célèbre pour sa touche inspirée de Pierre Bonnard et ses compositions florales lumineuses, souvent réalisées à l'encre et gouache sur soie. Œuvres clés : "Le Bain" (record récent à plus de 2 millions d'euros en 2025), "La famille dans le jardin" (vendu pour 2,369 millions de dollars en 2023) et "Nue" (record précédent à 1,4 million de dollars en 2019).
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Mai Trung Thứ (1906-1980)
Il a immortalisé l'innocence du Vietnam d'antan sur de la soie aux couleurs vives, souvent en encre et gouache. Il est aussi connu pour soigner lui-même ses cadres et pour ses représentations poétiques de la vie quotidienne. Son tableau "Femme à l'éventail" (1957) est une icône de mystère et d'élégance, avec des variantes similaires datant des années 1950 comme "Femme à l'Éventail et à l'Oiseau" (1956).
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Vũ Cao Đàm (1908-2000)
Voisin et ami de Marc Chagall dans le sud de la France, il a transposé son talent initial de sculpteur dans sa peinture, utilisant souvent l'huile sur toile ou l'encre sur soie. Ses toiles, souvent baignées de tons bleus et ocres, s'inspirent du chef-d'œuvre littéraire "Truyện Kiều" de Nguyễn Du, avec des œuvres comme "Kieu et Kim" (1954) ou "L'anneau de jade" (années 1950).
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Lê Thị Lựu (1911-1988)
Seule femme du quatuor, ses œuvres sont plus rares et souvent intimes. Elle excelle dans les portraits de femmes et les scènes de maternité, comme "Mère et enfant" (vendu pour plus de 529 000 euros en 2022), où elle mélange gouache, encre et couleurs sur soie pour donner aux visages une lumière presque divine, capturant des moments tendres de la vie quotidienne vietnamienne
Les Piliers de l'Art Moderne au Vietnam
Ces artistes sont restés au pays (ou y sont retournés) et sont devenus les pères fondateurs des arts nationaux. Leurs œuvres majeures sont souvent classées "Trésors Nationaux" par l'État vietnamien.
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Tô Ngọc Vân (1906-1954)
Il a été l'un des premiers à maîtriser parfaitement la peinture à l'huile occidentale tout en y insufflant une sensibilité purement vietnamienne, devenant le symbole de l'élégance hanoïenne et un enseignant influent pour les générations futures.
L'œuvre iconique : "Thiếu nữ bên hoa huệ" (Jeune femme aux lys, 1943). C'est sans doute le tableau le plus célèbre du Vietnam, représentant une jeune fille en áo dài blanc inclinant la tête vers un vase de lys, capturant l'essence de la beauté féminine vietnamienne.
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Nguyễn Phan Chánh (1892-1984)
Au lieu de suivre la mode de l'huile, il est resté fidèle à la soie traditionnelle, inventant la technique du "lavage" (rửa) pour créer des teintes brunes et terreuses uniques qui définissent l'identité rurale du Vietnam.
L'œuvre iconique : "Chơi ô ăn quan" (Le jeu des cases / Jeu de mandarins, 1931). Une scène rurale montrant des fillettes jouant par terre à un jeu traditionnel, reconnue internationalement dès 1932 à l'Exposition coloniale de Paris.
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Nguyễn Gia Trí (1908-1993)
C'est le révolutionnaire qui a transformé la laque, jusque-là considérée comme un artisanat décoratif, en un art pictural expressif et monumental, jouant avec les profondeurs de l'or, du rouge et des incrustations de nacre ou d'œuf.
L'œuvre iconique : "Thiếu nữ trong vườn" (Jeunes femmes dans le jardin, 1939-1944). Une œuvre monumentale composée de plusieurs panneaux laqués, exposée au Musée des Beaux-Arts du Vietnam à Hanoï, symbolisant la fusion entre tradition et modernité.
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Bùi Xuân Phái (1920-1988)
Amoureux éternel du Vieux Quartier de Hanoï, il a passé sa vie à peindre ses vieilles rues, ses toits de tuiles moussus et ses murs décrépis avec des contours noirs marqués et une palette de couleurs sobres.
Son héritage : La série "Phố cổ" (Les rues anciennes d'Hanoï). Son style est devenu si emblématique qu'il est aujourd'hui l'artiste le plus copié du pays, avec des œuvres capturant l'âme nostalgique de la capitale.
💡 Conseil de visite : Vous pouvez admirer les originaux de ces maîtres au Musée des Beaux-Arts du Vietnam (66 Nguyen Thai Hoc, Hanoï). C'est une étape émouvante pour voir "en vrai" les textures et les couleurs que les reproductions ne peuvent jamais capturer.
Peinture vietnamienne folklorique
La peinture folklorique vietnamienne n'est pas née dans les ateliers d'artistes, mais au cœur des rizières et des temples, pour répondre aux besoins spirituels et décoratifs du peuple. Née entre le 12ème et le 17ème siècle, elle ne cherche pas le réalisme académique, mais l'expression de l'âme.
La Peinture de Dong Ho (L'art rustique)
Originaire du village de Dong Ho (Bac Ninh), cet art né au 17ème siècle est l'essence même de la culture du Nord. C'est un art purement artisanal, autrefois vendu uniquement lors des marchés du Têt pour apporter la chance.
- La matière "vivante" : L'âme de Dong Ho réside dans son papier. Il est fabriqué à partir de l'écorce de l'arbre Dó, enduit d'une couche de poudre de coquille Saint-Jacques (Điệp). C'est ce qui donne au fond du tableau cet éclat nacré scintillant unique, capable de capter la lumière des bougies sur les autels.
- La technique de la xylographie : Tout est imprimé. Chaque couleur nécessite une planche de bois gravée différente. Une estampe à 5 couleurs demande donc 5 impressions successives d'une précision chirurgicale. Les couleurs sont 100% naturelles : le noir du charbon de bambou, le vert des feuilles, le bleu du cuivre.
- L'œuvre emblématique : "Le Mariage des Rats" (Đám cưới chuột). Sous ses airs de dessin amusant, c'est une satire politique mordante de la corruption féodale, montrant des rats obligés d'offrir des cadeaux au chat pour pouvoir se marier en paix.
Statut : Le métier est en cours de candidature pour être reconnu au patrimoine immatériel de l'UNESCO.
>>> Découvrir davantage: Mariage au Vietnam : les 5 informations les plus importantes
Hang Trong & Kim Hoang (L'art urbain)
Développées au cœur des 36 rues du Vieux Quartier de Hanoï, ces écoles servaient une clientèle citadine plus exigeante.
- Hang Trong : Contrairement à Dong Ho qui imprime tout, les artisans de Hang Trong n'impriment que les contours noirs. Le reste est peint à la main. Ils utilisent la technique du "Vờn màu" (ombrage), créant des dégradés sophistiqués qui donnent du volume aux personnages. Leurs sujets favoris sont les divinités taoïstes, notamment le célèbre tableau "Les Cinq Tigres" (Ngũ Hổ) représentant les 5 éléments de l'univers.
- Kim Hoang : Souvent appelé "Tranh Đỏ" (Peintures Rouges) car elles sont imprimées sur un papier Hong Dieu (rouge écarlate). C'est un mélange unique entre la finesse de Hang Trong et la rusticité de Dong Ho, malheureusement presque disparu aujourd'hui.
La Peinture du Village de Sinh (L'art sacré de Hué)
Situé à 10km de l'ancienne capitale impériale Hué, le village de Sinh produit un art à part, vieux de 450 ans, qui touche au mystique.
- L'art de l'au-delà : Contrairement aux autres courants destinés à la décoration, la peinture de Sinh a une fonction purement votive. Elle sert d'offrande lors des rituels pour communiquer avec les ancêtres.
- Une beauté éphémère : Les artisans gravent et peignent des motifs variés (les 12 animaux du zodiaque, des vêtements, des outils, des mannequins de substitution pour éloigner le mauvais sort). Une fois le rituel terminé, ces œuvres magnifiques sont brûlées. Selon la croyance de Hué, c'est par le feu qu'elles "passent" dans l'autre monde pour servir les défunts. C'est un art tragique et poétique, qui n'existe que pour disparaître.
Au-delà de la toile : Les techniques distinctives de la peinture vietnamienne
Ce qui fait de la peinture vietnamienne un art à part sur la scène mondiale, c'est son mariage entre sujets poétiques et matériaux traditionnels
La laque (Sơn Mài)
Propre au Vietnam, où elle est passée de l'artisanat décoratif à la peinture de chevalet au début du XXe siècle, la laque est une technique millénaire née sous les dynasties féodales et sublimée à l'École des Beaux-Arts de l'Indochine dans les années 1930. Le mot "sơn mài" - "peindre" et "poncer" - résume ce travail.
- La matière vivante : À partir de résine toxique de l'arbre sơn (Rhus succedanea) combinée à des pigments naturels, l'artiste dépose jusqu'à des dizaines de couches sur un support en bois.
- Les incrustations précieuses : Pour donner du relief et de la brillance, on ajoute des coquilles d'oeuf concassées (pour le blanc), de la nacre, de l'argent, de la feuille d'or ou des poussières de métal.
- La magie du ponçage : Une fois sèche, l'oeuvre est polie sous l'eau pendant des semaines, révélant des motifs enfouis et une profondeur iridescente inatteignable avec d'autres médiums. Cette technique, inspirée de la Chine et du Japon mais développée au Vietnam, produit des oeuvres sombres et énigmatiques, comme celles de Nguyễn Gia Trí.
La peinture sur soie (Tranh Lụa)
Développée dans les années 1930 à l'École des Beaux-Arts de l'Indochine, cette technique transforme la soie – héritage chinois – en un médium vietnamien distinct, idéal pour capturer la mélancolie et la grâce du quotidien.
- L'innovation du "lavage" : Inventée par le maître Nguyễn Phan Chánh, elle consiste à rincer la soie à l'eau pendant la peinture, permettant aux couleurs (encre et gouache) de pénétrer les fibres au lieu de rester en surface.
- L'effet onirique : Résultat ? Des contours flous, des teintes vaporeuses et une atmosphère de rêve (morbidezza), parfaite pour des scènes rurales, des portraits de femmes en áo dài ou des paysages brumeux. Nguyễn Phan Chánh, pionnier de cette méthode, a ainsi immortalisé l'identité vietnamienne rurale.
>>> En savoir plus sur: Les tissus vietnamiens, un patrimoine artistique magnifique
La broderie (Tranh Thêu)
Élevant l'artisanat au rang d'art hyper-réaliste, la broderie vietnamienne, pratiquée dans des villages comme Đà Lạt ou Quất Động, transforme des fils de soie en tableaux vivants, rivalisant avec la peinture.
- Technique virtuose : À l'aide d'aiguilles fines et de fils de différentes épaisseurs, les artisans "peignent" des paysages, portraits ou scènes naturelles avec une précision photographique.
- Le summum : La broderie double face : Sans nœuds visibles, l'œuvre est identique des deux côtés d'un voile transparent, un exploit technique rare. Ces pièces, souvent destinées à la décoration ou aux cadeaux, capturent l'essence poétique du Vietnam avec une texture tactile incomparable.
Ces techniques ne sont pas figées : elles évoluent encore aujourd'hui, inspirant des artistes contemporains qui les hybrident avec des médiums numériques ou abstraits. Pour apprécier leur éclat, rien ne vaut une visite dans un atelier vietnamien, où le processus manuel révèle toute la poésie de ces matériaux nobles.
Vivre l'Art Vietnamien : 3 expériences incontournables pour les voyageurs
Ne vous contentez pas de lire sur l'art vietnamien, vivez-le ! Voici nos recommandations d'experts pour transformer votre voyage en une immersion artistique inoubliable.
Admirer les originaux dans les Musées des Beaux-Arts
Pour voir les "Trésors Nationaux" (comme le célèbre tableau Jeune femme aux lys ou les laques monumentales) et éviter les copies, une visite au musée est indispensable.
- À Hanoï : Le Musée des Beaux-Arts du Vietnam (66 rue Nguyen Thai Hoc). C'est le sanctuaire de l'art vietnamien. Le bâtiment lui-même, un mélange d'architecture coloniale française et de maison communale traditionnelle, est un chef-d'œuvre.
- À Hô Chi Minh-Ville : Le Musée des Beaux-Arts (97A Pho Duc Chinh). Situé près du marché Ben Thanh, ce superbe manoir jaune abrite une riche collection d'art du Sud et des croquis de guerre poignants.
Visiter les villages de métier et participer à un atelier
Pour toucher la matière et comprendre la patience légendaire des artisans, une excursion dans les villages autour de Hanoï est une expérience culturelle unique.
- Village de Dong Ho (Bac Ninh - Estampes) : Le berceau de l'art folklorique. Vous pourrez observer les artisans fabriquer le papier Dó nacré et imprimer les couleurs naturelles à la main.
- Village de laque de Ha Thai (Hanoï) : Plongez dans l'odeur de la résine et découvrez les étapes laborieuses du ponçage sous l'eau.
- Village de broderie de Quat Dong ou Van Lam (Ninh Binh) : C'est ici que l'on "peint avec un fil". Observez le silence et la concentration extrême des brodeuses qui peuvent passer des mois sur un seul tableau.
L'expérience recommandée : De nombreux ateliers proposent désormais des Workshops d'initiation. Vous pouvez apprendre à imprimer votre propre estampe Dong Ho ou à créer un petit objet en laque (sous-verre, petit tableau) avec de la feuille d'or. C'est une activité ludique et interactive, parfaite pour les familles !
Acheter une œuvre
Le Vietnam est un paradis pour les amateurs d'art, que ce soit pour la décoration ou la collection.
- Pour la décoration : La rue Nguyen Thai Hoc à Hanoï est célèbre pour ses dizaines de boutiques proposant des reproductions (copies de maîtres comme Bui Xuan Phai ou affiches de propagande).
- Pour l'art authentique : Privilégiez les galeries réputées comme Manzi Art Space, Apricot Gallery ou Cuc Gallery, qui garantissent l'origine des œuvres.
Quel budget ? Il n'y a pas de barème fixe, tout dépend de l'authenticité. Les reproductions (copies) sont très abordables, coûtant généralement entre 20 et 100 euros. En revanche, pour une œuvre originale signée par un artiste reconnu ou un maître artisan, les prix peuvent s'envoler et atteindre plusieurs milliers d'euros. Voir plus: Que ramener du Vietnam ?
💡 Bon à savoir (Transport & Avion) :
- Oubliez le cadre : Si vous achetez une peinture (huile, acrylique, soie ou poster), n'achetez jamais le cadre ou le verre. C'est lourd, fragile et risqué en soute.
- La technique du "Tube" : Demandez au vendeur de retirer la toile du châssis. La peinture sera roulée (face peinte vers l'extérieur pour ne pas craqueler) et placée dans un tube en plastique rigide.
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